*
Si le con savait au moins se taire et rester immobile,
il n’alimenterait pas sa connerie.
*
Corpulent, le con aime l’opulence et copule lent.
*
Les cons savants du genre savons font mousser l’inutile
sans mouiller l’essentiel.
J’arrive au PARADIS. Je vois Sœur Teresa, Sœur Emmanuelle, le Pape Jean XXII. Normal je me dis. On est au PARADIS.
Or, en me promenant, qu’est-ce que je vois sur la plus haute branche d’un arbre ? Une moustache, une frange de cheveux sur le front. Ça me fait penser à Charlie Chaplin. Là aussi, je me dis que c’est normal, après tout. Dieu est grand.
Je me rapproche, j’arrive sous l’arbre. Je reste figé.
Hitler !
A ce moment-là, une crotte me tombe sur le front ! Une crotte hitlérienne vert nazi. « Putain de boche ! » que je lui crie à Hitler.
Hitler…
Le type qui aime les cimes. Monsieur Cent millions de morts, au PARADIS comme moi.
Je cours voir Dieu. « T’es fou ou quoi ? Hitler ici ? Avec Sœur Teresa, Sœur Emmanuelle, le Pape Jean XXII et moi-même ? Je ne comprends pas. Le monde était absurde, d’accord. Mais le PARADIS ! Tout de même ? Tu es sans limites, alors que là … Je veux retourner chez les hommes, même s’ils sont confinés. Je ne resterai pas une minute de plus. Rends-moi à mon humanité ! »
Dieu ne dit rien. Mais je sens qu’il accepte. Je dégage.
Je me réveille sur une table d’opération. Le chirurgien dit : « Ouf ! Il est revenu à lui. Continuez l’oxygène ».
Ah, je me dis, voilà des hommes qui aiment les hommes.
Et Dieu qui pense en moi ne dit toujours rien. D’ailleurs, il ne m’aura jamais répondu sur cette histoire. Sans doute est-ce à moi de trouver la réponse ?
Sans doute …