Ecrittératures

30 mars 2018

Trente-six vues du mont Tarara (20)

Filed under: ARTICLES — denisdonikian @ 6:01

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( cliché Alain Barsamian)

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Le point de vue du sémiologue

 

Rares sont les peuples dont l’imaginaire collectif s’investit avec autant de ferveur dans une montagne. Les Japonais ont le Fuji-Yama et peuvent l’épouser par le regard, par la marche, par l’image. Les Arméniens n’ont pas le Tarara chez eux, même s’ils ont la conviction qu’il leur appartient (comme si qui que ce soit pouvait s’approprier une montagne). Si même le Tarara n’est pas chez eux, il est en eux. Et si le Tarara est chez les Turcs, il n’est pas en eux. Cette différence est de taille. Géographiquement, la montagne se situe à l’extrémité du pays turc comme un objet oublié au fond d’un tiroir. Contrairement aux Arméniens qui l’ont en permanence sous les yeux comme un gâteau coiffé de chantilly derrière une vitrine. Le Tarara obsède le paysage arménien.

 

En plaçant le Tarara l’autre coté de leur frontière, l’histoire a fait naître une immense frustration chez les Arméniens avec l’effet sournois d’une provocation de la part des Turcs. Plutôt qu’une frustration, une blessure indélébile devenue constitutive de tout Arménien conscient d’appartenir à une même nation. C’est que les Arméniens vivent dans l’humiliation d’avoir à supporter que les Turcs leur fassent la nique à longueur de journée en exhibant le Tarara à leur porte. Oui, une blessure telle que son exaspération peut muter en sourde pathologie. Il est vrai que les Arméniens sont toqués de leur Tarara. Qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, ils vivent avec ça, à savoir une perte qui résume la perte de leur territoire naturel conjuguée à la perte d’un million 500 mille des leurs. De la sorte, l’histoire restera une plaie vive tant que le contentieux entre Turcs et Arméniens ne sera pas clos.

 

Le Tarara est un signe de ralliement. Plus qu’un drapeau, il fait partie d’une sorte de mythologie intime et nationale. Le Tarara intime aux Arméniens de se maintenir comme nation. De cette manière, les Arméniens ne cessent de décliner son image dans tout le pays et principalement au gré des rues de la capitale. Faute d’être les propriétaires actuels du Tarara, les Arméniens se sont emparés de son symbole. Sa courbe de nez aquilin couché constitue le refrain visuel le plus symptomatique qui soit. Impossible de le perdre de vue. Si vous l’avez égaré, il réapparait aussitôt à votre regard pour bien vous faire comprendre que vous êtes et resterez tararien. C’est pourquoi on le démultiplie jusqu’à plus soif en l’imprimant sur les paquets de cigarettes, les bouteilles de cognac, les timbres, les tee-shirts, les affiches publicitaires, les papiers à lettre et autres supports ( sauf le papier hygiénique, évidemment). Pour qui veut exalter l’arménité d’un produit de consommation, son premier réflexe est de l’accoler à l’icône du Tarara. Une simple vignette frappée au sceau du Tarara confère une plus-value au produit. Ce profil de montagne singulier, à nul autre pareil, est à ce point répandu qu’il sature le petit monde arménien. Et en effet, distribuée dans tous les coins et recoins de la vie quotidienne, la mythologie du Tarara non seulement conforte les Arméniens dans leur arménité mais les persuade qu’un jour ils danseront autour de lui ou sur son sommet.

 

Les Arméniens qui vivent ailleurs et n’ont pas l’heur de l’avoir sous les yeux à chaque instant du jour doivent se contenter d’un tableau kitch acquis au vernissage à Erevan. Le vernissage est une placette où les peintres exposent des Tarara pour tous les goûts, même pour ceux qui n’en ont pas, sauf à respecter la ligne de crête qui le caractérise. Ce sont des tableaux sans autre valeur que marchande et patriotique. L’acquisition d’un tel tableau permet au peintre de nourrir sa famille et à l’acquéreur de nourrir son attachement à la terre arménienne, sachant que la chose sera exposée dans son salon pour bien montrer au visiteur qu’il a eu le privilège de voir le Tarara de ses propres yeux comme s’il avait fait son pèlerinage de la Mecque. Il fut un temps où ces peintres séparaient en premier plan le grand et le petit Tarara par deux peupliers. Histoire d’ajouter une rime à la rime des montagnes pour échapper à la monotonie. Par la suite, le changement d’époque aidant, certains oseront une opération chirurgicale destinée à l’ablation de ces peupliers, au risque d’exposer les Tarara dans leur nudité naturelle.

 

Pour autant, personne ne trouvera chez les peintres arméniens un fou du mont Tarara capable de se mesurer à la ferveur obsessionnelle d’un Hokusai, auteur des Trente-six vues du mont Fuji. Il faut dire que le peintre japonais ne craignait pas de décliner le mont Fuji selon les modalités de la vie japonaise, montrant ainsi le contraste entre le grouillement du travail humain et l’impassibilité minérale de la montagne, quitte à faire montre d’un enthousiasme à la fois religieux et puéril. En revanche, le peintre arménien pourrait craindre le ridicule d’une passion jugée excessive même s’il avait l’assurance qu’elle lui serait pardonnée. C’est que l’engouement dont font preuve les peintres du Tarara qui s’exposent au vernissage est de pur mercantilisme. Parmi eux ne se trouve aucun équivalent digne de se mesurer au degré d’adoration d’un Hokusai, sauf peut-être parmi les photographes. Il reste que les deux montagnes s’inscrivent différemment dans les regards : le mont Fuji est un volcan apaisé par l’histoire alors que le mont Tarara demeure l’objet d’un litige non résolu. Les Japonais boivent leur mont Fuji comme un saké, les Arméniens absorbent l’alcool du mont Tarara jusqu’à brûler leur âme.

 

En leur soufflant le mont Tarara, les Turcs ont réussi à perpétuer leur victoire et à la tenir en permanence sous le nez des Arméniens. Lesquels entretiennent ainsi l’esprit d’une revanche à prendre qui leur permettrait de réintégrer le Tarara dans le territoire ancestral. C’est dire que la haine entre les Turcs et les Arméniens reste toujours puissante. Certains vont jusqu’à penser que les réparations d’un génocide enfin reconnu pourraient favoriser sinon la restitution du Tarara aux Arméniens, du moins la possibilité de le partager avec les Turcs, en signe d’entente et de réconciliation. Comme si les Turcs, dans une conversion brutale de leur nature, pouvaient renier leur histoire pour permettre aux Arméniens de transformer leur rêve en réalité. C’est que les Turcs ont toujours eu à cœur de décapiter les rêves des Arméniens et s’ils pouvaient écimer le Tarara, ils le feraient. Mais les Arméniens ne sont pas loin de penser que c’est le Tarara lui-même qui assumera leur revanche. Volcan éteint, qui sait quels dégâts il provoquerait en pays turc s’il décidait de se réveiller pour exprimer la voix longtemps contenue des Arméniens ? Or, plus le temps va, plus l’épée de Damoclès menace de s’abattre. Et ces Turcs qui restent depuis le temps agités en sourdine par le remords savent bien que si les Arméniens sont impuissants à reprendre les terres qu’ils leur volées par le sabre et le sang, c’est la terre elle-même qui pourrait se charger de les venger, une terre dont les profondeurs grondent régulièrement.

28 mars 2018

Eglise Sainte-Marie de Nice : mise au point

Filed under: APPEL à DIFFUSER — denisdonikian @ 3:15
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UN PÈRE GLAÇANT

D’Armand Sammelian

 

On croyait avoir tout vu dans le conflit ouvert, laïcs versus clercs, qui secoue la paisible paroisse de Nice depuis dix ans. D’autant qu’une commission de conciliation paroissiale en concertation avec le Primat, avait débouché fin 2017 sur un vote unanime de réintégration de la paroisse au sein du diocèse à l’issue d’une Assemblée Générale Extraordinaire.

Ce vote vain, fondé sur des promesses orales du Primat, est donc resté lettre morte.

C’était méconnaitre de surcroît jusqu’où le clergé et ses affidés pouvaient aller dans le registre de la perfidie, du narcissisme et de la manipulation.

Jugez plutôt ce dernier épisode destiné à pilonner, une fois de plus, notre modeste paroisse avec l’instrumentalisation médiatique qui l’accompagne.

**

Il était une fois un bon curé formé à la bonne école de SAINTE-ETCHMIADZINE.

Le père Krikor fut vraisemblablement un homme chaleureux, un homme de bien, au grand cœur, humble et sensible, intelligent, sincère et loyal, un HOMME DE BONNE FOI devant l’Éternel, tout entier voué à combattre la détresse matérielle et morale de ses fidèles dans le cadre de son apostolat.

C’était avant !

L’autre soir, à l’issue d’un aller-retour harassant PARIS-EREVAN où il s’était rendu pour y recevoir les dernières ordonnances du Saint-Siège, le père est sur le point de pousser, à la nuit tombée, la porte du presbytère de la PAROISSE SAINTE-MARIE à Nice, domicile qu’il est sensé occuper depuis des années, dans le cadre de l’exercice de son ministère.

Et patatras…

Un vil mécréant a osé changer la serrure du presbytère en l’absence de ce malheureux réduit à passer la nuit à la rue, dans le froid, le vent et la tourmente à défaut de trouver un seul fidèle pour l’héberger parmi la trentaine de purs chrétiens apostoliques arméniens présents, venus témoigner la détresse de notre père, si l’on en croit les médias promptement alertés.

Pas un ami quand la bise fut venue, chacun rentrant dans son chez-lui douillet, laissant le père à son triste sort !…

Pas une âme fervente pour tendre une main charitable au Vicaire Général du Diocèse de l’Eglise Apostolique Arménienne de France !

CHERCHEZ L’ERREUR !

LA VÉRITÉ, LA VOILÀ :

Il y a quelques semaines d’ici, au hasard d’un changement de compteur électrique par le technicien ENEDIS, le président de la paroisse SAINTE-MARIE remarque fortuitement que la porte de la cuisine du presbytère est grande ouverte sans aucune trace d’effraction, ce que constatera OFFICIELLEMENT l’huissier appelé à cet effet, outre un inventaire édifiant : frigo vide, crasse et ouvert sur une cuisine et des pièces où aucun signe de vie ne transparaissait d’évidence, ni vêtement, ni nourriture, ni chaussures, WC crasseux, asséché et entartré, quelques draps pliés en quatre posés sur un matelas rance, un désordre sans nom à l’intérieur de l’entier presbytère recouvert par trois doigts de poussière, bref un état de délaissement dûment explicité et photographié sur procès-verbal, signé et daté par ce professionnel assermenté, auxiliaire de justice.

Et pour couronner le tout, la facture EDF établissait une consommation électrique nulle depuis plus d’un an, confirmant irrémédiablement l’état d’abandon des lieux !

Fallait-il, dès lors, rester les bras croisés et laisser le presbytère OUVERT AUX QUATRE VENTS en courant le risque de le voir squatté ou fallait-il le sécuriser ?!

Il nous faut remonter le temps, histoire de comprendre :

Le père Krikor, devenu Vicaire Général du diocèse de France, a été appelé à Paris 15 rue Jean Goujon par le Primat fin 2016. Il parcourt l’Hexagone depuis lors, sans désemparer, afin de répandre la « Bonne Parole » dans le cadre de ses nouvelles et hautes responsabilités pastorales…

Ayant donc quitté Nice pour Paris où il réside, sauf à posséder un don d’ubiquité qui reste à démontrer, cela fait plus d’un an que le spartiate presbytère est libre de toute occupation, à l’insu de son légitime propriétaire, la paroisse « hérétique » Sainte-Marie de Nice.

Et oui !

Cela fait plus d’un an que le saint homme soustrait silencieusement le presbytère à son légitime propriétaire qui l’héberge pourtant gracieusement et auquel il s’est bien gardé de rendre spontanément des clés devenues inutiles du fait de sa promotion parisienne et alors même qu’une procédure au fond en restitution des clefs n’en finit plus de durer !

Pas très reconnaissant, le prêtre !

D’autant qu’en vérité, je vous le dis, cela fait plus d’un an que le père Khatchadour BOGHOSSIAN, propriétaire de son propre logement à NICE où il habite, remplace avantageusement le père Krikor à Saint-Philippe et que, par voie de conséquence, l’austère presbytère est déserté !

Si personne n’a jamais nié que notre vénérable vicaire soit passé, un jour ou l’autre, par Nice depuis la fin 2016, il reste que c’est dans le cadre d’une tartuferie glauque, monté de toutes pièces par ses fidèles locaux, qu’il s’est présenté au presbytère l’autre soir, EN TOUTE CONNAISSANCE DE CAUSE, pour simuler la surprise, le désarroi et la colère d’un brave curé dans l’impossibilité d’entrer dans son domicile, au terme d’un voyage éprouvant, oublié soi-disant de TOUS dans un froid sibérien, juste après une dernière photo, comme rapporté sur ARMENEWS !

Sauf que c’est faire injure à ses complices que d’imaginer qu’aucun d’entre eux ne lui ait proposé le gîte et le couvert après la pose-photo granguignolesque réalisée ce fameux soir-là, telle que parue dans NICE-MATIN le lendemain !

Car qui peut croire que ses fidèles amis et conseillers ont demandé au vicaire général de venir à NICE jouer la comédie du locataire transi, avec l’aval de leur grand chef, pour l’abandonner ensuite dans la rue glacée, toute la sainte nuit, histoire de faire vrai !

PERSONNE !

Alors, dormez braves gens aux âmes indignées, je vous le dis !

Notre bon vicaire n’a jamais passé la nuit dehors, dans le froid polaire du vallon de la Madeleine au motif d’un changement de serrure inopiné et malveillant puisque toute cette piètre clownerie, préméditée et concoctée par des pitres ridicules, démontre qu’il n’a plus mis les pieds au presbytère depuis un an et plus, ni lui ni personne, d’où un presbytère inhabité et décemment inhabitable, CONSTAT D’HUISSIER ET RELEVÉ EDF INDUBITABLES ET ACCABLANTS A L’APPUI !!!

En revanche, ce sont les sales manières utilisées qui ont jeté, elles, un froid glacial dans les chaumières !

Résumons :

Article 1 :

LE PÈRE KRIKOR ET SES COMPARSES N’ONT PAS HÉSITÉ À PRENDRE LA POSE AU COURS D’UNE MISE EN SCÈNE MANIPULATOIRE DANS LE SEUL BUT DE DISCRÉDITER UN PEU PLUS LA PAROISSE SAINTE-MARIE ET SES FIDÈLES, OBSTINÉMENT HOSTILES À LA RELÉGATION DES LAÏCS AU SEIN DE L’EGLISE APOSTOLIQUE ARMÉNIENNE.

Article 2 :

C’EST FAUSSEMENT QU’ILS ONT AFFIRME QUE LE PÈRE KRIKOR A PASSE LA NUIT À LA BELLE ÉTOILE AFIN DE SUSCITER INDIGNATION ET COLÈRE CONTRE LA PAROISSE SAINTE MARIE ET CONTINUER À CONFISQUER LES CLEFS DE SON PRESBYTÈRE.

Article 3 :

EN ORGANISANT CETTE SINGERIE ABRUTISSANTE, TOUS CES DÉCÉRÉBRÉS N’ONT PAS CRAINT D’EMBOBINER GROSSIÈREMENT À LA FOIS FIDÈLES APOSTOLIQUES, ASSOCIATIONS ARMÉNIENNES DE FRANCE, MEDIAS NUMÉRIQUES ET PAPIER, ARMÉNIE ET DIASPORA.

Article 4 :

CEUX DONT LA LIBERTÉ ET LA DIGNITÉ SONT DES VALEURS SUPRÊMES FERAIENT MIEUX DE SE LEVER POUR DIRE STOP À CES TURPITUDES SAINT-SULPICIENNES INCESSANTES.

À COMMENCER PAR LES « PIQUE BOUFFIGUE » QUI CRIÈRENT « AU LOUP ! » SANS ATTENDRE, SUIVIS PAR TOUS CES MALHEUREUX QUI ONT CRU EN LA PROBITÉ DU PETIT PÈRE ET DE SA CLIQUE QUI, EN RÉALITÉ, LES PRENNENT POUR DES IMBÉCILES.

ILS SE RECONNAITRONT !

Article 5 :

CES MÉTHODES S’INSCRIVENT DANS LE DROIT FIL DE SIMAGRÉES ECCLÉSIALES DÉCENNALES INÉNARRABLES ET DES PROMESSES NON TENUES FAITES PAR LE PRIMAT À LA CHIMÉRIQUE COMMISSION DE CONCILIATION.

IL EST TEMPS DE METTRE UN TERME A D’INUTILES ET GROTESQUES NÉGOCIATIONS AU MOMENT MÊME OU LES « OUGHENICHS » VONT RADICALISER LA MAINMISE ECCLÉSIASTIQUE SUR LA TOTALITÉ DES PAROISSES DE FRANCE.

Article 6 :

Seule la procédure au fond permettra la récupération des clefs par son légitime propriétaire : la paroisse arménienne historique SAINTE-MARIE.

CONCLUSION :

On cherchera longtemps, dans cette pitoyable mascarade à laquelle le petit père a cru bon se prêter, les vertus chrétiennes d’amour mutuel et de charité dont tous se réclament, sauf peut-être à dire que les voies du Seigneur sont impénétrables.

Le 27 mars 2018

Armand SAMMELIAN

INCROYABLE révélation sur le Levothyrox

Filed under: APPEL à DIFFUSER — denisdonikian @ 8:37
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Cher(e) ami(e) de la Nature,
Au départ, j’ai cru que le scandale Levothyrox était lié à l’incompétence de nos autorités.
Je pensais que l’agence du médicament avait voulu « bien faire » en demandant au laboratoire Merck une nouvelle formule sans lactose.
Je croyais que nos autorités sanitaires avaient été juste négligentes en oubliantde tester sérieusement la nouvelle formule du Levothyrox, avant de la commercialiser.
Quant au fait que les médecins ne soient pas vraiment prévenus du changement de formule, je mettais ça sur le compte d’une erreur de bureaucrate.
Aujourd’hui, je suis persuadé que ce n’est pas un problème d’incompétence.
C’est plutôt une immense arnaque orchestrée par l’industrie pharmaceutique !
C’est Big Pharma qui est à la manœuvre !
Il y a quelques mois, le grand médecin Philippe Even demandait publiquement :
« Mais qu’est-ce qui est passé par la tête de l’Agence du médicament, qui habituellement ne fait rien, de demander ce changement de composition ? »
Aujourd’hui, nous avons la réponse – et elle est terrifiante.
C’est Merck, le grand laboratoire qui fabrique le Levothyrox, qui a demandé le changement de composition du Levothyrox… pour gagner plus d’argent !
Je m’explique.
Il y a près de 20 ans, la multinationale pharmaceutique Merck a déposé un brevet sur la composition du Levothyrox.
Ce brevet lui assurait un monopole sur ce médicament, et lui permettait de faire des super-profits.
Problème pour Merck : ce brevet tombe en 2019. Après 2019, le Levothyrox allait devenir un « générique », vendu beaucoup moins cher !
Pour sécuriser ses profits financiers, il était donc urgent pour Merck de mettre sur le marché une « nouvelle formule », avec un nouveau brevet !
Il restait à Merck de convaincre l’Agence du Médicament…
… et savez-vous comment ils ont réussi ?

Un conflit d’intérêt GROS comme une maison
On le sait grâce Aurore Gorius, une journaliste d’investigation.
Elle a réussi à mettre la main sur LE document qui prouve la « conspiration Merck »[1].
Ce document, c’est la lettre que l’Agence du Médicament a envoyée au laboratoire Merck en 2012, pour lui demander une nouvelle formule.
Savez-vous par qui était signé ce courrier ?
Par le Professeur Philippe Lechat… qui travaillait pour Merck avant d’entrer à l’Agence du Médicament !
Vous comprenez le tour de passe-passe ?
C’est un Professeur de Médecine financièrement lié à Merck… qui a demandé à Merck de changer la formule du Levothyrox !
Si vous ne me croyez pas, regardez l’interview d’Aurore Gorius sur France Télévision.
Selon cette journaliste courageuse, Merck aurait même cherché à utiliser les Français comme cobayes, avant de commercialiser sa nouvelle formule sans lactose en Chine.
Regardez-bien son interview, c’est vraiment sidérant :
A ce niveau d’incompétence, c’est forcément volontaire !
On comprend mieux pourquoi l’Agence du Médicament a lancé la nouvelle formule sans précaution, mettant en danger des millions de malades !
Car tous les experts sérieux savaient qu’il fallait tester sérieusement la nouvelle formule.
Comme l’explique l’un des plus grands spécialistes Français de la thyroïde, le Professeur Patrice Rodien :
« Nous sommes nombreux à penser qu’il aurait fallu mener une étude croisée en double aveugle, incluant des sujets hypothyroïdiens, sur une longue période.
Cela aurait permis de déterminer si les deux formules sont vraiment équivalentes en termes d’efficacité et de tolérance[2] »
« La nouvelle formule aurait dû être testée, elle ne l’a pas été », résume un autre grand médecin, le Pr Philippe Even.
Pourquoi cela n’a pas été fait ?
Parce que nos autorités sont incompétentes… ou parce qu’elles sont « vendues » au laboratoire Merck ?
Une étude sérieuse aurait pris plus de temps… le résultat aurait été incertain… et Merck aurait risqué de gagner moins d’argent !

Doit-on se mobiliser ?
Avec toutes ces révélations, je m’interroge.
Faut-il lancer, avec l’Association Santé Naturelle, une grande pétition pour demander l’ouverture urgente d’une enquête parlementaire sur ce scandale ?
Si vous le voulez bien, donnez-moi votre avis ici.
J’hésite un peu, car de nombreuses pétitions ont été déjà lancées sur le Levothyrox et elles n’ont pas vraiment fait avancer les choses.
Peut-être que si nous nous mobilisons tous, ça marchera.
Aidez-moi, dites-moi ce que vous en pensez, ici !
Et en attendant, merci de transférer ce message partout autour de vous !
A part France Télévision, quasiment aucun média n’a osé parler de ces révélations… ce qui est encore une preuve de l’influence profonde de Big Pharma !
Il est plus que temps de réagir, pour notre santé et celle de nos enfants – alors s’il vous plaît, transmettez ce message autour de vous.
Votre dévoué
Guillaume Chopin
Association Santé Naturelle

Sources

[1] https://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/levothyrox-une-journaliste-devoile-un-conflit-d-interets-entre-merck-et-l-ansm_2646352.html

[2] https://www.egora.fr/actus-medicales/endocrinologie-metabolisme/32400-levothyrox-l-effet-nocebo-de-masse-a-joue-un-role?nopaging=1

24 mars 2018

Trente-six vues du mont Tarara (19)

Filed under: ECRIT EN COURS — denisdonikian @ 5:45

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( Photo D. Donikian, copyright)

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Le point de vue des amants (19)

L’autobus qui emporte les amants longe la frontière tandis qu’au-delà le mont Tarara déploie largement ses ailes en pays ennemi. Lui et eux volent ainsi au cœur d’une géographie extatique et cruelle qui imprègne les gens du lieu. Ils volent aussi bien dans les airs que sur la terre tandis que l’autobus poussif roule sur la route âcre, droite et somme toute monotone vers sa destination au sud. Mais il plaît aux amants que les minutes s’étirent le long de cette route et que dure ainsi l’état magique qui naît de la conjugaison de leurs sentiments avec le paysage. En vérité, ils ne pouvaient espérer meilleur prélude à leur voyage à deux dans des contrées qu’ils ne connaissent pas encore mais qu’ils vont savourer à l’aune de leur amour, comme si se révélait à leurs yeux la perspective d’un voyage à trois en permanence, tant la terre qu’il fouleront sera de toutes leurs randonnées. Dans les têtes des autres passagers, l’extase n’est pas de mise car la pesanteur du quotidien semble avoir étouffé leur aptitude à l’émerveillement. C’est que, à la différence des autochtones, les amants sont d’ailleurs. Et c’est leur première fois. Pour la première fois, ils prennent cette route qui longe la frontière tandis qu’au-delà le mont Tarara déploie largement ses ailes. En pays ennemi. Cette sérénité de la montagne, sa permanence dans l’impermanence des frontières multiplie en eux le mystère qui anime l’utopie de leurs sentiments. Si haute montagne, cône si  turgescent qui jaillit de l’immense plaine, que les amants sentent leur esprit quitter le bus et se lancer dans les airs à l’assaut de la dense clarté qui nimbe le territoire. Et si lui a connu des tempêtes, elle des incertitudes, l’un et l’autre savourent ces instants de légèreté minérale et atmosphérique, sachant aussi que le mythe qui baigne le mont Tarara, investi par la ferveur ardente de millions d’âmes, intensifie la teneur métaphysique du site. Ils sont portés par le temps et leur temps intime se nourrit de la merveille qui s’élonge sur leur droite où, à seulement quelques centaines de mètres, la frontière dresse brutalement le mur des premiers escarpements. Qu’importe aux amants la rupture imposée par l’histoire entre la montagne et ses enfants les plus fervents, ils ne sentent pas de frontières les séparer du panorama. Ils sont là pour ça, ce moment de miel intime qui les réconciliera avec leur vie, le temps de marcher ensemble en ce monde et hors du monde.

21 mars 2018

L’attente

Filed under: PROSE POESIE — denisdonikian @ 2:00

http://www.metmuseum.org/art/collection/search/436004

La Femme à la vague  de Gustave Courbet

(1868,  65,4 × 54 cm) Metropolitan Museum of Art à New York

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Je sèche tous les pleurs sur mes seins triomphants 

Tant j’ai l’âme enfermée au deuil des jours perdus 

J’entends en moi la voix de qui fut mon amant 

Et le temps n’est qu’attente  à  son temps suspendu

Ainsi parle Pinar Selek

Filed under: APPEL à DIFFUSER — denisdonikian @ 7:58

 

 

Chères amies, chers amis,

Il m’est difficile d’écrire cette lettre car je viens d’apprendre une mauvaise nouvelle au sujet du Cauchemar qui me menace depuis 20 ans. Oui, début juillet 1998, c’est-à-dire il y a vingt ans, je me suis trouvée dans les mains des bourreaux qui ont ensuite jeté mon corps comme un cadavre en prison. J’y suis restée deux ans et demi, sans pouvoir utiliser mes mains, mes bras, en voyant mes longs cheveux tomber, tomber… La résistance, la mort, les cris et tant d’autres choses.

J’ai vécu tout cela bien avant le gouvernement actuel. Aujourd’hui, la Turquie est prise dans une spirale d’horreur. Plusieurs amis et même mes avocats sont en prison, la plupart sont en exil, une partie résiste avec beaucoup de difficultés. C’est un contexte de guerre qui nourrit le nationalisme et les violences de toutes sortes. Il n’y a pas de liberté. Il y a la peur. Mais la peur existe depuis longtemps. Mon procès est un exemple de la continuité historique du système répressif. Je suis aussi devenue l’objet d’une lutte symbolique et historique. L’Etat profond, qui est plus stable que les gouvernements, m’a choisie depuis 20 ans pour m’accuser d’un massacre.

Il y a trois jours, c’est ma sœur qui m’a donnée la nouvelle. Elle faisait des efforts pour ne pas pleurer. J’ai ensuite parlé avec mon père. Sa voix était plus triste que jamais. Il est assez compliqué de vous résumer ici ce qu’ils m’ont expliqué au téléphone. Vous recevrez bientôt un communiqué du mon Comité de Soutien qui expliquera la situation en lançant un appel à la mobilisation. Je vous invite à suivre dans les temps qui viennent les initiatives qui seront menées par les collectifs de solidarité.

La décision du tribunal n’est pas encore tombée, mais les documents que mes avocats ont reçus sont inquiétants pour la suite. La décision peut tomber à tout moment. Il y a deux possibilités : si la Cour suprême ne valide pas le cinquième acquittement, ce sera alors la condamnation à perpétuité. La condamnation pour un crime qui n’a pas eu lieu plus une condamnation à payer tous les dommages liés à l’explosion du Marché aux épices. Mes neufs livres qui continuent à être réédités régulièrement en Turquie et tout ce à quoi j’ai œuvré jusqu’à mes 38 ans, âge du début de mon exil, seront confisqués. Plus important : ma famille sera en danger.

Nous nous sommes dits au téléphone : « Nous resterons fort ». Pourtant ce n’est pas facile. Je sens une fatigue, comme une maladie. Mon père m’a dit : « Il faut faire du bruit. Les réactions depuis l’Europe peuvent être utiles… » Je lui ai assuré que je m’y emploierai, mais je ne veux pas, je ne peux pas le faire. Il m’est plus difficile que vous ne l’imaginez de devoir faire appel à votre solidarité active, dans ce contexte où les priorités sont déjà nombreuses. En plus, quand je parle de ce procès, je ressens une douleur physique qui m’empêche de respirer. C’est également le cas maintenant, alors que je vous écris cette lettre.

En 2010, à la suite de longs examens, un rapport psychologique mené par des experts attestait toutes les tortures que j’avais subies. J’avais alors lu, avec inquiétude, la liste des problèmes post-traumatiques qu’ils avaient diagnostiqués. Oui, c’était vrai. Et avec la persécution juridique et politique, la torture continue. Même si j’ai beaucoup de ressources et une forte volonté de ne pas les laisser me détruire, je ne vais pas bien.

Cette année ma nouvelle vie a commencé à prendre forme. Je suis arrivée à me situer dans les luttes pour la justice et les libertés, dans ce pays dont je fais partie. Je suis française maintenant. De surcroît, j’ai trouvé mon nouveau chez moi à Nice qui m’a offert l’amour et l’inspiration. J’ai fini l’écriture de mon nouveau roman qui m’a fait l’effet d’une renaissance. Le soutien du programme PAUSE m’a donné plus d’opportunités pour me stabiliser. Grâce à la complicité de mes collègues avec qui je partage les mêmes curiosités et à la participation de mes étudiant.e.s, j’avance dans mes recherches et mes enseignements.

S’il n’y avait pas cette énorme solidarité qui m’accompagne depuis que je suis arrivée en France, je n’aurais pas pu reconstruire ma vie. Grâce à vous, mes ami.e.s, j’ai continué à écrire, à enquêter, à enseigner et à militer. Les menaces de tous les jours m’ont perturbé mais à chaque fois je suis arrivée à me sortir de ce film d’horreur. Je vais m’en sortir. Mais plus difficilement. J’ai une flamme dans chacune de mes cellules.

Vous avez peut-être vu « Le rêve des Montagnes », un spectacle de Yeraz, groupe des danses arméniennes ? Il est extraordinaire. Vers la fin on entend un cri : « Vous avez volé notre montagne. Mais nous sommes les montagnes ». Avec des larmes d’émotion, j’ai murmuré plusieurs fois : « Vous avez volé ma vie. Mais je suis la Vie ».

Les jours qui viennent sont susceptibles d’être plus durs pour moi. Mais je vous le promets : je serai la Vie… qui coule et qui crée.

Avec vous.

Je vous embrasse.

Pinar

(Cette lettre que je vous ai écrit hier soir, sera lue par le comédien Robin Rennuci, ce 22 mars, lors de la commémoration du mai 68, à l’Université de Nanterre)

20 mars 2018

Je pense à toi Bruno

Filed under: PROSE POESIE — denisdonikian @ 1:14
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Je pense à toi Bruno parti hier
Et tout à toi aujourd’hui
Tant d’années que
Tant d’années
Parti en aveugle aux ténèbres
Trop tôt
Impréparé et maudit
Mais si calme sous les crocs de l’abîme
Tandis que le ravage
déjà
Infestait les champs verts de nos mondes
Parti
Docile à la soie du silence
A l’insu de tous
Avant nous qui trainons dans la faim
D’un dieu en nous inaccessible
Parti nu
Parti sans
Parti dans un corps
Qui trahit le chant des amours fous
Toi si librement aimant
Qui finis par mourir foudroyé
Tes joies étaient impassibles
Tant pesait sur tes désirs
Le mépris des imbéciles
Ces frères de sang que tu chérissais
Malgré le déshonneur de leurs lâchetés
Toi si désargenté que tu devais mesurer
Ton existence
Où es-tu maintenant
Dans quelle obscure lumière
Dans quelle révélation brutale
Qui sait
Dans quel amour
Que nul ne put te donner
Ni tes pairs ni tes mères ni moi
Alors que tu vivais
Loin des tiens parmi nous
Poisson volant au risque des poisons
Personne ne sut où tu finis en terre
Dans quel endroit anonyme tombé
Je te vois encore
Cherchant à tâtons sur ton lit
La lampe
Destinée à blanchir
La chute qui devait te pendre

**
11-13 /3/2018 hôpital de Corbeil

9 mars 2018

Atteindrons nous les fleurs

Filed under: PROSE POESIE — denisdonikian @ 5:16

Atteindrons nous les fleurs
Au dela de nos peines
Au delà des morts
Des haines
Où vont les ténèbres de la maladie
Vers la paix des chairs les paradis
Vers les paradis

Tu es né sous des signes maudits
Les signes de la guerre
Tu as gardé le rire amer
De ceux qu’on nie en leur  humanité
Ta vie entière ainsi
À ressasser le rance et le roussi
Ces crimes ne mourront pas de tes combats

Chaque jour que le corps se démaille
Sur le fil du rasoir tu survis
Le salut vient après l’urgence
Après l’angoisse est le sursis
Mais l’âge épuise le temps
Et l’espoir que se taisent les chairs
Après qu’ils t’auront rendu fou

6 mars 2018

Monsanto : la mort au centuple

Filed under: APPEL à DIFFUSER — denisdonikian @ 4:07

Article de Jean-Marc DUPUIS

*

Le ministre Nicolas Hulot baisse son pantalon devant Monsanto

Chère lectrice,
Cher lecteur,

Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique vient de déclarer qu’il prévoyait des « exceptions » à l’interdiction du glyphosate (substance active du Roundup).

C’est une victoire inespérée pour Monsanto, et cela confirme que nous ne pouvons pas compter sur nos responsables politiques pour nous protéger.

Mais ne vous y trompez pas, Monsanto utilise le Roundup pour faire diversion (ça fait déjà des années qu’ils sont passés à l’étape suivante).

Monsanto prépare la mort de l’agriculture traditionnelle (non-OGM)

Pendant que nos responsables politiques tergiversent…

Pendant que les journalistes agitent devant nous l’affaire du glyphosate…

… le géant des OGM prépare la mise sur le marché d’un nouveau pesticide, encore plus redoutable – le Dicamba !

Le Dicamba a été conçu pour tout détruire :
– insectes
– parasites
– et surtout les plantations environnantes bio et non-OGM.

Seuls les OGM vendus par Monsanto peuvent survivre au Dicamba(ils ont tout prévu !).

Si l’on autorise le Dicamba, vous (et les générations futures) deviendrez clients à vie des OGM Monsanto.

Il n’y aura pas de retour en arrière.

Nous devons réagir aujourd’hui pour éviter ce cauchemar.

Signez et partagez la pétition ci-dessous.

Diffusez le message autour de vous.

Montrons-leur que nous ne sommes pas dupes.

Un grand merci,

Eric Müller


Dicamba : l’herbicide de l’Apocalypse

Madame, Monsieur,

Pour remplacer le Roundup, l’entreprise Monsanto pousse un herbicide qui est 75 à 400 fois plus dangereux pour les plantes environnantes !!

Appelé Dicamba, il a été conçu pour tuer toutes les plantes sauf les OGM.

S’il se répand, ce sera l’apocalypse écologique et cette fois plus « seulement » pour les abeilles.

Mobilisez-vous de toute urgence !! Signez et faites signer autour de vous la pétition ici pour stopper le Dicamba.

Signez la petition

Un scénario cauchemardesque

Ce qui se déroule sous nos yeux est un cauchemar éveillé.

Nous étions sur le point d’obtenir de l’Union européenne l’interdiction du Roundup (glyphosate).

Depuis 50 ans, des associations de citoyens ont tout sacrifié pour dénoncer ce poison : substance mutagène, toxique pour la reproduction et pour l’environnement, à l’origine de lésions oculaires graves, classé « cancérogène » par l’Organisation mondiale de la santé – et pourtant répandu par milliers de tonnes chaque année dans nos champs, nos rivières, sur notre nourriture !!

Cette folie technicienne est une des pages les plus sombres de notre histoire. Nous pensions qu’elle était sur le point de se tourner. Mais aujourd’hui, c’est la douche froide : on nous propose une solution 400 fois plus dangereuse.

Signez notre grande pétition pour stopper le Dicamba.

« Je n’ai jamais rien vu de plus dangereux pour la nature !!!! »

(Larry Steckel, chercheur à l’université de Tennessee)

Larry Steckel est chercheur à l’université de Tennessee spécialisé dans les herbicides. Il assure n’avoir jamais rien vu de plus dangereux pour la nature [1].

D’horribles malformations pour les fœtus

Car le Dicamba est un terrible poison.

Il est tératogène (il génère des malformations sur les fœtus), altère le processus de reproduction, provoque une perte d’appétit, des vomissements, des douleurs musculaires, des AVC, des problèmes respiratoires, de l’incontinence, des troubles visuels…

URGENT : SIGNEZ LA PÉTITION EN CLIQUANT ICI POUR INTERDIRE LE DICAMBA AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD

Signez la petition

La mort pour les plantes environnantes

Deux millions d’hectares de cultures non OGM ont été détruits cette année simplement parce qu’elles se trouvaient à proximité de champs aspergés de Dicamba.

Le Dicamba a en effet la particularité folle de se « re-vaporiser » après épandage. Un simple coup de vent et il retombe sur les plantations environnantes et, bien sûr, sur les forêts, les espèces sauvages.

C’est l’herbicide de l’apocalypse. Une ferme bio a été obligée de détruire ses propres récoltes après avoir été contaminée par du Dicamba utilisé à des kilomètres !!

Voici la récolte qu’a l’agriculteur voisin d’une culture au Dicamba [2] :

 

C’est un effet secondaire volontaire.

Monsanto veut un effet domino et imposer à tous les agriculteurs d’utiliser OGM + Dicamba !

Silence des grands médias

Aujourd’hui bien sûr personne ne s’en inquiète dans le grand public.

Comment en serait-il autrement ? Les médias en ont à peine parlé et le lobby de l’industrie chimique est dans le déni absolu.

Mais c’est sans compter la puissance d’Internet et des réseaux sociaux.

En transférant simplement cet appel à votre entourage, en republiant cette page sur Facebook ou Twitter, vous pouvez déclencher une traînée de poudre qui peut se répandre dans toute la France en quelques heures ou quelques jours, sans que rien ne puisse stopper l’information.

Nous pouvons provoquer un soulèvement de la population. Nous l’avons déjà fait sur de nombreux sujets. C’est grâce à votre mobilisation que la question des vaccins à l’aluminium a été mise au centre de l’actualité ; la catastrophe des herbicides tueurs d’abeilles ; les manœuvres de l’Union européenne contre les plantes médicinales et les compléments alimentaires.

Mais aujourd’hui, il est encore plus important que jamais auparavant de vous mobiliser pour stopper l’herbicide Dicamba.

Il en va de votre santé, de nos cancers, de la possibilité même pour nos enfants et petits-enfants de survivre dans un monde empoisonné.

Signez et faites circuler notre grande pétition !!!

Ensemble, nous pouvons mobiliser la France entière pour stopper immédiatement le Dicamba, avant qu’il ne vienne empoisonner nos sols, nos cours d’eau, détruire la vie sauvage et compromettre la vie de nos descendants.

Pourquoi c’est le moment d’agir

Aux États-Unis une pétition a déjà rassemblé plus d’un million de personnes, ce qui a provoqué un immense débat et une levée de boucliers suite à un article alarmant paru dans le grand quotidien national Washington Post.

En France, nous pouvons faire aussi bien ou mieux. Si nous rassemblons 500 000 signatures, le gouvernement sera obligé de s’en occuper.

500 000 signatures c’est à peine un Français sur 130 ! En signant la pétition et en la partageant autour de vous, ce chiffre sera vite atteint.

Mais encore faut-il que chacun de nous se mobilise. C’est pourquoi j’insiste pour vous demander de signer rapidement la pétition et de la faire circuler.

Nous ne pouvons pas laisser l’avenir de la planète entre les mains de Monsanto.

SIGNEZ LA PÉTITION POUR INTERDIRE LE DICAMBA

Signez la petition

Dicamba, seuls les OGM lui résistent

Certains se demandent encore pourquoi, comment, la firme Monsanto peut se permettre de distribuer des produits aussi dangereux pour la collectivité.

Mais il faut comprendre que les enjeux de pouvoirs et d’argent sont considérables.

En effet, Monsanto fait des profits en vendant l’herbicide à des dizaines de milliers d’agriculteurs à travers le monde, ce qui constitue déjà en soi un énorme « business ».

Mais Monsanto fait « coup double » en vendant aussi à ces agriculteurs des semences OGM qui résistent au Dicamba.

Vous comprenez le système : cet herbicide est tellement dangereux qu’il a fallu développer en laboratoires des espèces de plantes mutantes, génétiquement modifiées, pour lui résister.

On en arrive à ce système aberrant, monstrueux, où les agriculteurs sont littéralement enchaînés dans une dépendance mortelle envers Monsanto : car chaque année, ils doivent acheter l’herbicide ET les seules semences qui résistent à cet herbicide.

Ce système diabolique est bien sûr verrouillé par des brevets qui empêchent toute concurrence, toute discussion.

Si nous les laissons faire, ils finiront par mettre la main sur l’ensemble du système agricole mondial : il n’y aura plus que les OGM de Monsanto, et que les herbicides de Monsanto, car toutes les cultures naturelles, traditionnelles seront devenues impossibles.

Seule la mobilisation massive des citoyens peut permettre d’arrêter ce scandale.

Signez et faites signer cette pétition le plus largement possible !!

Comme d’habitude, Monsanto nous prend pour des imbéciles

Depuis des années Monsanto certifiait à la télévision que l’on pouvait boire un grand verre de Roundup sans aucun problème [3].

Le Roundup a été reconnu cancérigène, pourtant Monsanto ne l’a jamais retiré du marché.

Pire encore, ils ont le culot d’écrire sur leur site Internet : « Roundup, un produit sans risque particulier [4]. »

Pour le Dicamba, leur stratégie est exactement la même. Ils affirment que ce produit est sans danger, et qu’il suffit de l’utiliser quand il n’y a pas trop de vent !!!

Ils nous prennent pour des imbéciles !

Interdisons ce nouvel herbicide avant qu’il ne soit trop tard !

Aidez-moi à lancer le débat en France en signant la pétition et en la partageant à tout votre entourage.

Pour notre santé et celle de nos enfants, nous devons interdire le Dicamba et les produits qui ont été touchés.

URGENT : SIGNEZ LA PÉTITION POUR INTERDIRE LE DICAMBA AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD

Signez la petition

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

1 mars 2018

Actual Art, éditeur en Arménie

Filed under: ARTICLES — denisdonikian @ 9:46

article denis - copie

1Meko

France-Arménie Numéro de Mars 2018, article de Tigrane Yegavian

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